Dans les années 1920, lorsque le riche mécène et collectionneur suisse Raoul La Roche commande sa maison à Le Corbusier, le quartier d’Auteuil achève sa mue entreprise depuis la fin du XIXe siècle et son rattachement à la ville de Paris. Au fond d’une verdoyante impasse privée, la maison La Roche conclue avec brio le panorama de l’architecture du début du XXe élaboré dans le quartier.
Visites insolites
La Bibliothèque nationale Tolbiac
Voulue par Mitterrand comme une place publique, cette bibliothèque est devenue le moteur d’un quartier en pleine renaissance. Havre de paix pour les lecteurs installé autour d’un immense jardin clos. L’un des halls abrite les plus grands globes de Vincenzo Coronelli, pour la gloire du Roi Soleil…
L’Hôtel Gaillard – Cité de l’économie
Alors que la construction de l’Hôtel Gaillard vient de s’achever, le chroniqueur Cl.Périer s’interroge dans les pages de La Semaine des constructeurs « Faut- il donner le nom d’hôtel, de château ou de palais, à la splendide construction que vient d’élever […] Monsieur J. Février, pour Monsieur Gaillard, banquier à Grenoble ? »
Paris Ville Lumière
Du Moyen Age à nos jours, de la première lanterne royale à la fée électricité, cette conférence fait la lumière sur un progrès technique qui scande, sécurise et anime la vie nocturne.
Musée Marmottan – Monet
Au détour du Jardin du Ranelagh, dans l’ancien pavillon de chasse du duc de Valmy, le riche amateur d’art Paul Marmottan créa un magnifique musée, relativement confidentiel, dont les collections se consacraient à l’Empire. Vous y découvrirez des œuvres prestigieuses de Caillebotte, Manet, Degas, Renoir ainsi qu’une belle collection d’œuvres de Berthe Morisot et surtout la plus grande collection au monde de toiles de Claude Monet.
Les Expositions Universelles
De 1855 à 1937 les Expositions universelles qui se sont tenues à Paris ont façonné la capitale. Fêtes nationales et internationales, elles célèbrent les progrès de l’industrie et des techniques. Souvent mises au service de la propagande politique, elles préparent dans l’inconscient collectif l’idée de la Société des Nations.
La bibliothèque de l’Arsenal
La Bibliothèque de l’Arsenal est l’ancienne résidence des grands maîtres de l’artillerie. D’Argenson y a assemblé une immense collection composée de livres imprimés, manuscrits, cartes, monnaies, médailles et des archives inattendues comme celles de la Bastille, des estampes..
L’Institut de France
« Protecteur des arts, des lettres et des sciences », telle est la devise de l’institut de France qui a pris place dans l’ancien collège des Quatre Nations, fondé au XVIIe siècle par le cardinal Mazarin.
Saint-Augustin, de la Petite Pologne à l’Europe
A l’époque de Louis XV, le quartier dit de la « Petite Pologne » était encore en friche. Une barrière d’octroi y était située, prenant le surnom d’un cabaret installé dans les environs. Souvent décrit comme un repaire de mendiants, de vagabonds et de gens sans aveux, il inspire les auteurs parisiens tels que Balzac ou Eugène Sue.
Des passages aux Grands Magasins, Zola, une histoire du commerce parisien
Des petites échoppes du Passage Choiseul où Denise, l’héroïne de Zola fera ses premières armes aux Grands Magasins dont s’inspirera le Bonheur des Dames dont elle épousera le propriétaire, les personnages du roman d’Emile Zola nous invitent à explorer un siècle de mutations parisiennes.
Le Gros Caillou
Dans l’ombre de la Tour Eiffel, caché derrière les Invalides, se trouve un quartier méconnu. A cet emplacement se trouvait jadis des îles et le canal de la Petite Seine. Une borne délimitait probablement les seigneuries de St Germain et de Ste Geneviève qui se partageaient le secteur. Le Gros Caillou se développa autour, durant le XVIIe siècle, encouragé par la construction de l’Hôpital des Invalides. Les familles des invalides s’y installèrent, les fournisseurs également.
Musée Bourdelle
Le musée Bourdelle conçu autour de l’appartement, des ateliers préservés et de ses jardins conserve un charme originel. Sculptures, dessins, photographies, peintures font de ce lieu intimiste un des plus attachants musées monographiques de Paris, dédié à celui qui fut l’élève de Rodin et le maître d’Alberto Giacometti et de Germaine Richier.
Le Collège des Bernardins
Au cœur du Quartier Latin est construit, à partir de 1248, le collège des Bernardins pour assurer aux étudiants envoyés des abbayes cisterciennes des conditions de vie et de travail dignes à Paris. Lieu d’enseignement, prison puis caserne de pompiers, il est racheté et restauré par l’archevêché de Paris. Visite guidée d’une architecture à couper le souffle.
Le Pré aux Clercs
Visite guidée sur les terres de l’abbaye de St-Germain-des-Prés où l’Université de Paris possédait jadis un territoire étendu. Les Ecoliers venaient se détendre dans cette vaste plaine traversée de jolis ruisseaux et bordée de saules.. A l’ombre du Musée d’Orsay, belles demeures et petites ruelles révèlent le charme de ce quartier où la Reine Margot vint s’installer pour jouir de l’alliance de la ville et des champs.
Déambulation au Marché aux puces
Une promenade historique et dépaysante dans les allées de ce marché de renom créé à partir du XIXe siècle. Des fripes du Marché Malik à la brocante de Vernaison, les marchés se succèdent sans se ressembler et révèlent leurs trésors pour devenir le célèbre marché aux puces de Paris.
St Sulpice, à l’ombre de St-Germain-des-Prés
Dans l’ombre de Saint-Germain-des-Prés fut construite au XVIIe siècle la majestueuse église Saint-Sulpice sur un ancien sanctuaire médiéval. Dans l’esprit de la Contre-Réforme, l’église abrite des sculptures remarquables du XVIIIe siècle, mais est surtout célèbre pour sa Chapelle des Saints-Anges, dernier chef-d’œuvre de Delacroix.
Musée Nissim de Camondo
Le musée Nissim de Camondo est entièrement consacré à l’art décoratif français de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Y sont présentés quelques-uns des plus beaux meubles et objets du temps de Louis XV et Louis XVI : chaises du salon turc de Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, tapis de la Savonnerie commandé pour la Grande Galerie du Louvre, pièces du service d’argenterie offert par la Grande Catherine à son favori Orloff, secrétaire à rideau d’Oeben…
La Bibliothèque Richelieu
Héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âges la Bibliothèque nationale a élu domicile sur le site Richelieu depuis le XVIIe siècle. Ancien palais du Cardinal Mazarin, le site a été transformé avec génie par Labrouste. Une promenade nous permettra ensuite de découvrir les anciens théâtres, belles façades et même les anciennes maisons closes du quartier.
Musée Jean-Jacques Henner
Ce musée récemment restauré est consacré à la carrière de ce peintre, considéré comme l’un des plus importants au début du XXe siècle puis injustement tombé dans l’oubli aujourd’hui.
Musée Gustave Moreau
Certes oublié aujourd’hui, Gustave Moreau orne aujourd’hui de ses toiles les cimaises des plus grandes institutions.
Au soir de sa vie, ce peintre symboliste transforme sa maison-atelier en musée. Dans une extraordinaire muséographie y sont présentées peintures, aquarelles ou dessins qui donnent vie à ce lieu unique, où l’on s’attend à tout instant à croiser l’artiste lui-même.
Le Val de Grâce
Fastueux ermitage d’Anne d’Autriche, cette église a été élaborée par François Mansart, entre classicisme français et baroque italien : voûtes ciselées, marbres et somptueuse coupole peinte par Mignard. Un chef d’œuvre d’architecture, de sculpture et de peinture réunies !
Conflans Sainte Honorine
Le musée de la capitale nationale de la Batellerie est le plus important des musées consacrés à l’histoire de la navigation intérieure. Musée « à la croisée des chemins qui marchent » selon l’expression de Blaise Pascal, il nous éclaire sur les différentes techniques de navigation et leurs évolutions grâce à de magnifiques maquettes et nous fait découvrir l’univers méconnu des « gens de l’eau ».
La cathédrale russe
C’est Napoléon III qui donne son accord à sa construction. Foyer de la culture russe de Paris, elle est dédiée à saint Alexandre Nevsky, prince de Novgorod, grand héros de la Russie. Icones, fresques de la crypte nous font voyager dans la culture russe et la tradition orthodoxe.
Pigalle et les artistes
A mi chemin entre Montmartre et la Nouvelle Athènes, se développe au XIXe siècle tout un quartier d’artistes. Je vous raconte le temps d’une balade les premiers omnibus déversant leurs flots de modèles, les cafés où se retrouvent plusieurs générations d’artistes sans le sou, Au Café Guerbois, avant de gagner les boulevards, le Moulin Rouge ou le Théâtre de l’Elysée Montmartre.
L’Hôtel Cail
L’hôtel Cail, actuelle mairie du VIIIe arrondissement, est l’un des rares beaux exemples d’architecture du Second Empire ayant conservé une partie de son décor à être encore accessible dans Paris. Cette somptueuse demeure édifiée dans les années 1860 en bordure de la Plaine Monceau vous ravira par ses décors à découvrir lors d’une visite guidée.
Saint André des Arts
Au début du XIIIe s, l’érection de la muraille de Philippe-Auguste coupe le domaine de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés en deux parties, créant une nouvelle paroisse à l’abri des remparts : la paroisse Saint-André. Par sa situation exceptionnelle elle attire révolutionnaires, libraires, éditeurs ou magistrats qui y font construire de beaux hôtels particuliers.
Egyptomania
Bien avant la campagne d’Egypte du général Bonaparte, les Français appréciaient les motifs égyptiens, Mais le XIXe siècle voit naître une véritable passion pour la civilisation égyptienne dans son ensemble.
Pour qui ouvre l’œil, pyramides, sphinx et obélisques surgissent au détour des rues et des places parisiennes. Laissez-vous transporter à Paris sur le Nil le temps d’une conférence.
Fantasmagorie à Vendôme
Un cocktail au Ritz ? Un dîner au Club de l’Entresol ? Un spectacle de cirque ou une initiation à l’art de faire parler les fantômes en public ? Choisissez votre programme pour un voyage au cœur de la plus luxueuse (et peut-être la plus belle) place de Paris où se sont succédés, au fil des siècles, les Parisiens les plus riches et peut-être aussi les plus créatifs…